Comment apprivoiser nos émotions ?

Selon les sciences affectives, l’émotion serait constituée de 5 composantes :

  • – Le déclencheur de l’émotion : Il correspond à l’événement, l’élément allant à l’encontre de nos valeurs ou nos objectifs, de nos besoins… Un même événement déclenchera donc des émotions différentes d’un individu à l’autre.
  • – La composante périphérique (c’est la manifestation corporelle qui se déroule au sein de notre système nerveux)
  • – La composante d’expression motrice. C’est le fait d’exprimer l’émotion au niveau moteur (par des gestes, par la voix, par l’expression du visage)
  • – La tendance à l’action. Elle nous prépare à agir de manière adaptée à notre environnement. (par exemple en nous approchant ou en nous éloignant de l’objet déclencheur)

  • – Le ressenti. Il nous permet de prendre conscience de notre émotion.

L’acceptation semble simple ! C’est dire oui à la vie, au monde, au réel. Mais dire oui quand ce réel nous dérange, nous révolte, nous blesse, n’est pas si simple. Nos capacités d’acceptation sont mobilisées dans de nombreuses circonstances, des plus anodines (il pleut alors qu’on prévoyait une sortie en nature…) au plus dramatiques (la mort, l’injustice..). Certes, il existe des choses inacceptables mais dans les autres cas, l’acceptation permet d’éviter les colères inutiles, les effondrements stériles. L’acceptation n’est pas renoncer ou se soumettre mais affronter ce qui est. C’est tout simplement se dire « c’est là ». Nous devons comprendre l’acceptation comme un préalable à l’action sereine. Des études montrent que l’acceptation (dire oui intérieurement ) baisse le niveau de stress biologique et psychologique. Cet apaisement accroit notre discernement. L’acceptation nécessite un temps d’arrêt. Nous nous penchons sur ce qui se passe en nous. L’acceptation est un acte libérateur, elle nous allège de nos espérances irréalistes. Elle nous permet de répondre et non de réagir.

L’acceptation c’est aller à la rencontre de la souffrance pour mieux en sortir.

QUE FAIRE QUAND L’EMOTION SE PRESENTE :

NOMMEZ VOTRE EMOTION ET VOTRE SENTIMENT (évaluez également l’intensité, est-ce un simple agacement, une frustration, une grosse colère…)

LOCALISEZ L’EMOTION DANS VOTRE CORPS (la mâchoire crispée, mal de ventre, oppression, cœur qui s’emballe…)

OBSERVEZ VOS PENSEES (Quelles idées vous viennent)

Bonne exploration à vous 🙂

Et surtout, n’oubliez pas que vous n’êtes pas vos émotions !!!

Kath-line 🙂